Glossaire

Proportion de ces éléments dans l’univers, souvent rapportée à la quantité d’hydrogène, l’élément le plus abondant.

Capture de matière avoisinante par l’attraction gravitationnelle d’une objet, par exemple une étoile en formation.

Image dépourvue d’irisations. L’achromatisme est une propriété d’un système optique dont la réponse est indépendante de la longueur d’onde des radiations incidentes et donc de leur couleur.

Fraction de la lumière incidente réfléchie par un corps à une longueur d’onde donnée.

Amas sphérique d’étoiles plus dense qu’un amas ouvert, contenant typiquement une centaine de milliers d’étoiles.

Distance parcourue par la lumière en une année, correspondant à 9,463 x 10¹⁵ m.

Point le plus éloigné du Soleil sur une orbite héliocentrique.

Mesure de la position, de la distance et des mouvement des corps célestes (aussi appelée astronomie de position).

Petit corps céleste orbitant autour du Soleil entre Mars et Jupiter, ayant un diamètre allant jusqu’à quelques centaines de kilomètres

Charge Coupled Device (dispositif à transfert de charge). Détecteur de photons ^? de lumière : circuit intégré comprenant des millions de détecteurs.

Zone en forme d’anneau situé au-delà de l’orbite de Neptune, considérée comme
Le réservoir des comètes périodiques de faible inclinaison. C’est aussi le réservoir des Centaures et de certains types d’objets trans-neptuniens.

Principal réservoir d’astéroïdes, situé entre l’orbite de Mars et celle de Jupiter.

Météorite pierreuse (moins de 35% de métal) contenant des chondres.

Ces petites billes de taille submillimétrique, généralement composées de silicates sont insérées dans une chondrite ^? . Ces goutelettes fondues puis refroidies sont les matériaux les plus anciens du Système solaire.

Corps de petite taille composé de roches et de glaces qui tourne autour du Soleil sur une orbite très excentrique (c’est une ellipse très allongée amenant le corps très près du Soleil, faisant fondre et sublimer les glaces qui le composent)

Moment où la position d’une planète, vue depuis la Terre, est très proche du Soleil. Mercure et Vénus présentent des conjonctions inférieures ( lorsque la planète est devant le Soleil) et des conjonctions supérieures (lorsque la planète est derrière le Soleil).

Coordonnées utilisées pour repérer un point du ciel par rapport au plan de l’écliptique, dans lequel se déplace le Soleil en fonction des saisons. Les coordonnées écliptiques sont l’ascension droite (RA, alpha) et la déclinaison DEC, delta).

Technique d’astronomie consistant à masquer l’objet central (généralement le Soleil ou une étoile) pour faire apparaître son environnement immédiat (la couronne solaire ^? ou éventuellement un disque circumstellaire ou des exoplanètes). Cette technique est très utilisée pour l’imagerie directe des exoplanètes.

Région du Soleil située au-dessus de la chromosphère qui s’étend sur plusieurs millions de kilomètres. On l’observe, en particulier, au moment des éclipses totales de Lune.

Processus semblable au volcanisme se produisant sur certains satellites glacés (Titan, Triton…). La matière éjectée est de l’eau, de l’ammoniac ou du méthane sous pression qui se recondense immédiatement une fois à la surface.

La moitié de la distance entre les deux points les plus éloignés de l’orbite.

Disque circumstellaire formé de gaz et de poussières créé par effondrement d’une nébuleuse en rotation sur elle-même. Dans la partie centrale se forme la protoétoile, tandis que les planètes vont se former au sein du disque protoplanétaire ^? .

L’effet Doppler ^? -Fizeau est le décalage entre la fréquence de l’onde émise et de celle de l’onde reçue lorsque l’émetteur et le récepteur sont en mouvement l’un par rapport à l’autre . Cet effet fut proposé par Christian Doppler ^? en 1842 (ondes sonores) et par Hippolyte Fizeau sur les ondes électromagnétiques en 1848. Ceci explique que la hauteur du son d’un véhicule est différent selon que l’on est dedans (l’émetteur du son est immobile par rapport au récepteur), que le véhicule se rapproche du récepteur (le son devient plus aigu) ou qu’il s’éloigne (le son devient plus grave).

Processus conduisant à l’échauffement d’une atmosphère planétaire lorsque ses constituants sont transparents au rayonnement solaire visible, mais absorbent le rayonnement infrarouge. Les gaz à effet de serre ^? les plus efficaces sont CO2, H2O et CH4. Le rayonnement solaire (maximum dans le domaine visible) chauffe la surface qui, en s’échauffant, émet un rayonnement infrarouge que l’atmosphère absorbe, amplifiant le réchauffement. Le mécanisme peut s’emballer ; le meilleur exemple est celui de la planète Vénus.

Paramètre d’une conique représentant l’écrasement de l’ellipse. Une excentricité ^? nulle correspond à un cercle.

Ensemble comprenant quelques millions à quelques milliards d’étoiles, ainsi qu’une quantité plus ou moins grande de gaz et de poussières, et très probablement aussi un halo étendu de matière noire.

La galaxie ^? dans laquelle nous sommes (la Voie Lactée).

Les harmoniques sont la décomposition d’une vibration en fonctions périodiques, qui sont plus faciles à analyser. Les fréquences de ces harmoniques sont des multiples de la fréquence de la fonction initiale et la somme infinie de toutes les harmoniques reconstitue la fonction initiale.

Diagramme représentant la luminosité ^? d’un ensemble d’étoiles en fonction de leur température effective. Il permet de distinguer les différents types d’étoile et de comprendre leur évolution.

Hubble Space Telescope. Télescope ^? spatial américain en orbite autour de la Terre.

L’inclinaison orbitale ^? d’une exoplanète est l’angle entre la normale au plan de l’orbite de l’exoplanète et la ligne de visée Terre-étoile. Un angle de 90 degrés traduit une orbite perpendiculaire au plan du ciel.

Instrument constitué de plusieurs télescopes ou radiotélescopes interconnectés, permettant d’obtenir une résolution spatiale élevée et de cartographier des astres. En spectroscopie ^? , l’interféromètre ^? permet aussi d’attendre une résolution spectrale élevée.

assemblage des éléments d’un instrument

L’irradiance ^? stellaire reçue par une planète est le flux d’énergie reçue de l’étoile et moyennée par élément de surface de la planète. L’irradiation reçue par la Terre (au-dessus de l’atmosphère) du Soleil est de 1360 W/m².

Lois empiriques énoncées par Johannes Kepler pour décrire le mouvement des planètes autour du Soleil. Elles seront expliquées par Newton dans le cadre de la loi de la gravitation.

Phénomène se produisant lorsqu‘un objet massif est situé entre un astre éloigné et l’observateur. La déviation des rayons lumineux de l’astre par l’objet massif les concentre sur l’observateur, ce qui produit une amplification du signal.

Dans un disque protoplanétaire ^? , distance au-delà de laquelle les molécules simples volatiles se trouvent sous forme de glace. Elle dépend de la température et est spécifique à chaque molécule (H2O, CH4, CO)… En général, l’expression fait référence à la condensation de l’eau.

Distance d’une planète au-dessous de laquelle un satellite ^? commence à se disloquer sous l’effet des forces de marée induites par la planète.

La luminosité ^? (ou puissance lumineuse) d’un corps chaud, par exemple une étoile ou une planète, est la quantité totale d’énergie rayonnée par unité de temps.
P=4.pi.R².sigma.T⁴ (T=température du corps, R=rayon du corps, sigma :constante de Stefan-Boltzmann = 5,67 10^-8 W.m^-2.K^-4 ).

Echelle logarithmique permettant la mesure de l’éclat d’un astre. La magnitude ^? est d’autant plus élevée que l’éclat de l’astre est faible.

Attraction différentielle exercée sur un corps céleste (satellite ^? , planète, étoile, galaxie ^? ) soumis à la gravitation d’un corps massif voisin. L’effet de marée peut déformer le corps, le fracturer, accélérer ou ralentir son orbite.

1 micron = 0,000001 m

Mouvement d’une planète au sein d’un disque protoplanétaire ^? , suite à son interaction avec du gaz, des planétoïdes ou une planète, contenus dans le disque.

Ensemble des matériaux extrêmement diffus (gaz et poussières) répartis en nuages plus ou moins denses entre les étoiles.

Assemblage d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et d’azote. Les molécules pré-biotiques sont à l’origine de la vie sur Terre.

Etoile qui a consumé toutes ses réserves de combustible nucléaire. La pression exercée par la combustion nucléaire et les forces de gravitation ne se compensent plus et l’étoile s’effondre sur elle même, la matière atteint un état dit dégénéré. Les naines blanches sont extrêmement denses. Une naine blanche ^? de la masse du Soleil peut avoir la taille de la Terre, et une densité de l’ordre de la tonne par cm3. C’est l’étape ultime de l’évolution des étoiles peu massives.

Petit corps de faible masse, étoile trop froide pour être le siège de réactions nucléaires. Les naines brunes ne rayonnent pas comme les étoiles et ne peuvent pas être observées directement.

Etoile de faible masse (entre 0 ,08 et 0,4 masse solaire) et peu lumineuse. Les naines rouges sont les étoiles les plus nombreuses de l’Univers.

Etoile qui soudainement devient 10000 à 100000 fois plus brillante durant un temps très court, de quelques heures. Il est probable que les novæ ^? soient des systèmes binaires associant une naine blanche ^? et une étoile géante rouge. Elles deviennent très lumineuses suite au transfert de masse entre deux composantes du système.

Vaste coquille sphérique situées entre 30000 et 100000 ua (une à deux al du Soleil), supposée être le réservoir des comètes nouvelles, d’inclinaison élevée, formées plus près du Soleil comme les autres petits corps, mais éjectées dans cette région suite à des interactions gravitationnelles avec les planètes géantes.

Formation des noyaux des différents éléments chimiques par réactions nucléaires. Les éléments les plus légers (H, He, Li, Be, B) se sont formés juste après le Big Bang (nucléosynthèse ^? primordiale). Les éléments plus lourds ont été synthétisés dans les étoiles.

Masse de gaz et de poussières interstellaires à partir de laquelle s’est formé le Système solaire, suite à son effondrement en un disque.

Objet du Système solaire en orbite autour du Soleil au-delà de l’orbite de Neptune.

L’obliquité est l’angle entre le plan orbital de la planète et son axe de rotation

Phénomène par lequel un astre (étoile, planète, astéroïde ^? …) est masqué entièrement ou partiellement par un autre astre. Les occultations stellaires sont utilisées pour déterminer les propriétés des objets du Système solaire qui occultent une étoile.

Moment où une planète du Système solaire, vue de la Terre, est exactement dans la direction opposée à celle du Soleil. La distance de la Terre à la planète est alors minimale. Seules Mars et les planètes géantes, dont l’orbite est extérieure à celle de la Terre, peuvent être vues à l’opposition.

Technique observationnelle permettant de corriger en temps réel les déformations de l’image d’un objet céleste par élimination des défauts apportés par la turbulence atmosphérique.

Angle sous lequel on verrait, depuis une étoile, le demi-grand axe ^? de l’orbite terrestre. Cette mesure permet d’estimer la distance des étoiles les plus proches.

Le parsec ^? (de par[allaxe] et sec[onde]) est la distance à laquelle 1 unité astronomique ^? sous-tend 1 seconde d’arc. 1 parsec ^? =3.26 années lumière.

Techniques utilisées pour déterminer la magnitude ^? des astres dans différentes couleurs (intervalles de longueurs d’ondes). Cette technique est complémentaire de la spectrométrie, qui mesure aussi la lumière des astres, mais en la décomposant précisément en fonction de la longueur d’onde.

Particules fondamentale, véhicule des interactions électromagnétiques. Les photons ^? sont des "grains" de lumière.

C’est la région de l’atmosphère d’une étoile (Soleil en particulier) d’où provient la quasi totalité du rayonnement optique. Elle se trouve entre la zone convective et la chromosphère, elle fait environ 200km d’épaisseur.

Élément d’image, la plus petite surface homogène d’une image enregistrée par un système informatique.

Plan de symétrie de la Galaxie. La plus grande partie des étoiles de la Galaxie se trouve dans le plan galactique ^? .

Les planètes telluriques ^? (ou terrestres) sont des planètes qui ressemblent à la Terre : elles sont constituées de roches et ont une surface solide. Elles se distinguent des planètes géantes par leur diamètre et leur masse plus faibles et leur densité plus importante. Elles orbitent autour du Soleil dans un rayon de moins de 300 millions de kilomètres (Mercure, Vénus, la Terre et Mars).

Agglomération de matière de quelques micromètres à quelques km de diamètre dans le nuage de gaz et de poussière entourant une étoile jeune.

Particule constitutive du noyau atomique. La masse du proton ^? est de 1,672 623 1.10^-27 kg, environ 1 800 fois plus lourd qu’un électron.

L’axe de rotation terrestre ne pointe pas toujours dans la même direction, il se déplace lentement en décrivant une sorte de mouvement conique. C’est la précession ^? des équinoxes. Plus généralement, la précession ^? est le mouvement conique décrit autour d’une direction fixe par l’axe de rotation d’un corps.

étoile à neutrons ^? (extrêmement dense) tournant rapidement et dont on observe le rayonnement de façon intermittente

Point le plus rapproché du Soleil sur une orbite héliocentrique

Temps nécessaire pour qu’un corps céleste (étoile, planète, astéroïde ^? ..) fasse un tour sur lui-même.

Temps nécessaire pour qu’un astre (planète, étoile, astéroïde ^? ...) revienne au même point de son orbite.

Une raie spectrale ^? est une ligne sombre (absorption) ou lumineuse (émission) dans un spectre électromagnétique qui caractérise un rayonnement de fréquence donnée et correspond à un corps donné.

La résolution d’un spectrographe est son pouvoir de séparation du spectre observé. Plus la résolution est grande, plus le spectre obtenu est détaillé.

(salle blanche) Pièce où les conditions atmosphériques (poussières, température, humidité, pression, etc.) sont contrôlées, et régulées automatiquement. Un système de classes est utilisé pour mesurer la quantité de poussières autorisée. Un flux laminaire d’air venant en général du plafond pour aller vers le sol peut être installé dans une salle propre ^? . Pour la pression, il peut être pertinent de choisir une légère surpression, ou une légère sous-pression (par rapport à l’extérieur) en fonction du but recherché. Les salles propres sont munies d’un sas.

un satellite ^? est un objet naturel ou artificiel (engin spatial) qui se déplace en orbite autour d’un autre.

Techniques et méthodes de l’étude de la lumière d’un corps décomposée en un spectre en fonction de la longueur d’onde. L’étude du spectre permet entre autres de déterminer la composition chimique et les caractéristiques physiques des sources de rayonnement.

Région atmosphérique située au-dessus de la troposphère et en dessous de la mésosphère, dans laquelle le rayonnement ultraviolet solaire est absorbé, provoquant une augmentation de la température avec l’altitude. La Terre et les planètes géantes sont dotées d’une stratosphère ^? , mais Mars et Vénus en sont dépourvues.

Le phénomène des supernovæ ^? résulte de l’explosion globale de certaines étoiles, qui deviennent alors très brillantes. Il y a deux types de supernovae : certaines – de la même manière que les novae – résultent d’un transfert de masse entre les deux composantes d’un système binaire ^? . D’autres correspondent à la fin de vie normale d’une étoile dont la masse est supérieure à 9 masses solaires, dont le cœur s’effondre en une étoile à neutrons ^? ou en un trou noir, et dont les couches externes sont expulsées violemment.

un système binaire ^? se compose de deux étoiles orbitant autour de leur centre de gravité commun.

Un télescope ^? est un instrument d’observation astronomique dont l’objectif est un miroir (et non une lentille comme pour la lunette).

L’unité astronomique ^? (ua) est une unité de distance basée sur le demi-grand axe ^? de l’orbite de la Terre autour du Soleil. Elle vaut 149 597 870 700 mètres, soit à peu prés 500 secondes lumière.

Composante de la vitesse d’une étoile parallèle à la ligne de visée. Le mouvement radial de l’étoile induit une variation de la fréquence des raies émises par l’étoile (effet Doppler ^? ). Une variation périodique de la vitesse radiale ^? d’une étoile peut signaler la présence d’une planète.

Lorsque la grandeur à représenter varie fortement, l’échelle habituelle n’est pas adaptée. L’échelle logarithmique ^? est une alternative à l’échelle linéaire. Elle dilate les valeurs faibles et rapproche les valeurs fortes. A une longueur fixe, elle fait correspondre la multiplication par un nombre donné (ex : pour 2 graduations en abscisse, on fait correspondre une multiplication par 100, 3 graduations - une multiplication par 1000, etc ).

Disparition apparente et temporaire (ou diminution de la luminosité ^? ) d’un astre lorsque qu’un autre corps céleste passe - entre cet astre et la source de lumière qui l’éclaire (cas de l’éclipse ^? de Lune qui passe dans l’ombre de la Terre ) - ou entre cet astre et l’observateur (cas de l’éclipse ^? de Soleil pour l’observateur qui est dans l’ombre de la Lune). Cette deuxième configuration s’appelle plus précisément une occultation ^? ou transit pour une exoplanète passant devant son étoile.

Traînée lumineuse associée à la chute dans l’atmosphère d’une particule interplanétaire. Celle-ci peut être associée au passage de la Terre dans l’orbite d’une comète ^? .

Une étoile à neutrons ^? est un corps très dense, de plusieurs masses solaires et d’un diamètre de l’ordre de 10 kilomètres, qui est le stade final de l’évolution de certaines étoiles. Comme son nom l’indique, elle est constituée de neutrons collés les uns contre les autres, et sa masse volumique est de l’ordre de cent millions de tonnes par centimètre cube (100 000 000 T/cm3).

étoiles dont la luminosité ^? varie de façon perceptible sur des périodes de temps courtes, contrairement à notre Soleil qui ne possède pratiquement pas de variation mesurable (environ 0,1% sur un cycle de 11 ans)